Juil 7, 2020
L’opération Vacances Apprenantes répond aux besoins de partage et de remobilisation des savoirs après la période de confinement.
Elle est constituée de divers dispositifs :
✅ Ecole ouverte qui permet d’accueillir des jeunes dans des écoles sans qu’ils quittent leur lieu de résidence ou dans le cadre de l’école ouverte buissonnière dans des « mini-camps » à la campagne ou à la mer.
✅L’Eté du pro : les élèves des lycées professionnels ont été particulièrement touchés par le confinement, l’été du pro leur permet de renforcer leurs compétences, de préparer leur examen lors de la session de septembre ou de finaliser leur projet professionnel.
✅ Les colos apprenantes sont des séjours labellisés par l’Etat et fortement aidés financièrement qui vont permettre à 250 000 enfants de bénéficier de séjours associant le renforcement des apprentissages scolaires et des activités de loisir autour du la culture du sport et et du développement durable.
🗣 Ce dispositif a une importance particulière à mes yeux, membre de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, j’agis sur le terrain et à l’Assemblée Nationale pour que chaque enfant puisse recevoir la meilleure éducation possible. Le COVID 19 a éloigné de nombreux enfants, parmi les plus fragiles, de l’école. Vacances Apprenantes participera à les faire revenir
👏🏼 En Haute-Garonne, le rectorat et l’ensembles des acteurs ont su tirer parti de ce dispositif, 11 écoles, 9 collèges et 6 lycées professionnels restent ouverts, prioritairement dans des quartiers difficiles, près de 90 séjours de colonies de vacances sont proposés.
➡️ J’ai été représentée aujourd’hui lors de la visite du Recteur et du DASEN dans le lycée pro Renéé Bonnet situé dans ma circonscription, cette visite nous a permis de constater la réalité du besoin et l’efficacité de ce dispositif en particulier auprès d’un public de jeunes récemment arrivés en France et qui n’ont pas encore totalement acquis notre langue.

Jan 15, 2020
Comment sont scolarisés les enfants vivant en situation de grande précarité ?
Cette problématique reste mon combat.
La scolarisation est une des priorités d’action de l’instruction du gouvernement du 25 janvier 2018 visant à donner une nouvelle impulsion à la résorption des bidonvilles. C’est une dimension essentielle du travail d’accompagnement des personnes qui doit permettre de casser la spirale de la reproduction de la précarité et de préparer l’insertion des générations futures. C’est également un axe fort de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté.
- Comment mieux scolariser par la mobilisation des dispositifs de droit commun ?
- Quels sont les obstacles à lever ?
- Quelles stratégies territoriales et partenariales mettre en place pour augmenter les taux de scolarisation ?
- Quelles actions d’« aller vers » mettre en place pour sensibiliser les populations à l’enjeu scolaire et aux bénéfices d’une scolarité durable ?
- Comment mobiliser davantage les dispositifs existants d’aide à la parentalité et de soutien aux enfants?
Toutes ces questions ont été abordées ce matin avec @Recontrom’nous (Nathanaël Vignaud accompagné d’Andrei, Rafael, Alin & Alberto).

Et je souhaite que ces questions soient abordées lors de la Journée de rencontres professionnelles « Ecole et précarité » le 13 mars à Toulouse.
1/ les récentes avancées permises par la loi pour une école de la confiance (obligation de scolarité dès trois ans, liste des pièces justificatives fixée par décret…)
2/ les dispositifs existants (devoirs faits, OEPRE, comités de pilotage « stratégie de lutte contre la pauvreté et réussite scolaire »…)
3/ les expériences territoriales, tant associatives qu’institutionnelles, en matière de scolarisation et de persévérance scolaire,
les 6 ateliers proposés et co-animé par un représentant de l’Education Nationale et un Jeune Rom, nous permettront d’avancer et de proposer des actions concrètes.
#EcolePourTous #DIHAL #CASNAV
Jan 8, 2020
Saluons les bonnes nouvelles & nos réussites !
Très belle année à vous !

Cliquez ICI pour lancer la vidéo.
Sep 25, 2019
A Toulouse toutes les langues ont leur place : Toulouse, berceau des premières journées mondiales des sourds + Toulouse précurseur des classes bilingues. Toulouse ville mosaïque, carrefour de toutes les dynamiques sociales.
Lancement de la semaine mondiale des sourds par la journée internationale de la langue des signes.
Bien avant la loi du 11 février 2005, qui a reconnu la langue des signes française comme une «langue à part entière» et la loi Fabius de 1991 encourageant la LSF dans l’Education nationale, Toulouse a été à l’avant-garde puisqu’elle fut la première ville en France à initier des classes en langue des signes française. Plus de trente ans plus tard, Toulouse reste pilote pour les malentendants.
L’ouverture des premières classes en langue des signes a séduit beaucoup de parents, sourds eux-mêmes, qui avaient vécu l’interdiction de la langue des signes – abrogée en 1977 – et qui souhaitaient pour leurs enfants un autre parcours que les établissements spécialisés.
La ville de Toulouse occupe toujours une place à part pour la communauté sourde : elle demeure l’une des rares villes en France à proposer une scolarité complète en langue des signes, de la maternelle au lycée, assurée par des enseignants signants ou des interprètes.
Chaque année, entre 60 et 100 élèves intègrent cette filière bilingue à Ramonville et au lycée Bellevue, qui attire des familles venues des quatre coins de l’Hexagone.
FOCUS SUR LE LYCEE BELLEVUE
Par exemple, le Lycée Bellevue de Toulouse accueille des élèves sourds depuis 2005. Sa filière LSF couvre les trois niveaux de lycée général : de la seconde générale et technologique à la Terminale, le même enseignement qu’aux entendants est dispensé + le programme suivi est celui de l’Education Nationale, avec notamment la préparation au Bac français, à la Philosophie.
Pour ce faire, les élèves sourds participent, au même titre que les autres élèves du lycée aux bacs blancs organisés par l’établissement et sont corrigés anonymement par d’autres enseignants ; cela pour les préparer à l’examen final du Baccalauréat.
Pour rappel sur l’académie :
(suite…)
Juil 29, 2019
Partager une passion et la transmettre de génération en génération, le sport rassemble et le résultat cette année a été la finalisation du projet le Tour au pied des tours.
Je tenais à revenir une dernière fois sur l’épisode « Média-Pitchounes» (Pour ceux qui n’auraient pas suivi, cliquez ICI pour l’article précédent).

En effet, un tel événement aurait pu passer totalement inaperçu si le Tour n’était pas une véritable fête nationale.
Et non seulement il n’est pas passé inaperçu mais en plus, il a été relayé par plusieurs ministres (pour voir la vidéo c’est ICI), dont le ministre de la Ville et du Logement, Julien Denormandie qui était présent au départ sur l’île du Ramier puis s’est ensuite déplacé à Bagatelle pour y rencontrer les membres de Média-Pitchounes et échanger avec eux.

VIDEO 1 : SOURCE FRANCE INFO
Le constat est simple, nos quartiers sont remplis de gens formidables, de bonnes idées, qui mettent en valeur la citoyenneté, la laïcité mais nous, politiques, nous avons du mal à les entendre. Comme le rappelait Hayet, une des jeunes leader sur le projet « Le Tour au pied des tours », à propos de sa mise en place : «Tout le monde nous avait dit que c’était une super idée mais c’était tout, on trouvait ça frustrant», (pour voir un extrait de la vidéo c’est ICI).

Le ministre a salué la persévérance menant à l’aboutissement du passage du Tour au pieds des tours : «Je suis venu leur témoigner ma reconnaissance et à la fois un immense bravo pour ce qu’ils ont réussi à faire.» Il a par ailleurs insisté sur l’importance de leur action pour les banlieues : « On a tous un rôle pour changer cette image qu’on a des quartiers».
Cette parfaite réussite a résonné jusqu’aux oreilles du Président Macron, en visite sur l’étape suivante. Lui qui avait validé le projet un an auparavant, a salué le travail accompli par l’association qui a permis, comme le rappelait Laurent Girard, le fondateur et coordinateur, « de donner une autre image des quartiers, celle du partage et de la convivialité ».

VIDEO 2 : SOURCE MAIRIE DE TOULOUSE
N’en restons pas là !
Au niveau du sport :
Comme le rappelle Gilles Vieille-Marchiset, co-auteur avec William Gasparini de l’ouvrage Le sport dans les quartiers. Pratiques sociales et politiques publiques :
« À l’image du plan natation pour les enfants ne sachant pas nager, un plan vélo avec des fonds de la politique de la ville serait vraiment intéressant. Il faudrait aussi multiplier les initiatives pour favoriser la pratique des filles et dépasser les stéréotypes de genre qui fonctionnent à plein dans les quartiers. Il y a un énorme travail à faire auprès des familles, et surtout des mères. » (source : https://www.la-croix.com/Sport/Le-developpement-cyclisme-peut-aussi-passer-quartiers-2019-07-18-1201036108)
Pour les Média-Pitchounes, cette énergie va se retrouver dès la rentrée dans un nouveau projet : la création du premier club de vélo loisir féminin : Bagat’Elles.
Mais il ne faut pas oublier les autres associations comme U.S. BAGATELLE TOULOUSE ou encore LA JUVENTUS DE PAPUS ou LE BOXUM….Cette victoire totale doit faire des petits.
Des projets au sein des quartiers peuvent être portés, soutenus !
Au niveau économique :
Le sport reste un véritable levier pour l’émancipation des quartiers et il est important qu’il conserve sa place. Mais il ne faut pas oublier les autres leviers comme la mise en place des emplois francs ou comment rapprocher les habitants des quartiers prioritaires de la ville avec le monde économique.
En juin 2019, Le Medef de Haute-Garonne signait avec la préfecture d’Occitanie une convention d’objectifs qui inclut notamment un programme d’actions visant à faciliter les créations d’entreprises au sein de ces quartiers.
Et de rappeler que si le nouveau partenariat reprend des dispositions visant à favoriser l’emploi et la formation dans les quartiers prioritaires, celui-ci inclut donc en plus la création d’un guichet unique. « Grâce à ce nouveau dispositif, les futurs créateurs d’entreprise pourront rentrer directement en contact avec les différents réseaux d’accompagnement et ce, sur un même lieu au sein des QPV », complète Pierre-Marie Hanquiez, Président MEDEF 31.
Soyons acteurs !
Espérons que le Tour de France labélise « le Tour au pied des tours » !
Mettons en lumière les bonnes initiatives issues des quartiers !