Très Bonne Année 2020 !
Saluons les bonnes nouvelles & nos réussites !
Très belle année à vous !

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Pour cette rentrée sous l’égide du nouveau grand service public de l’école inclusive, le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et le secrétariat d’État chargé des Personnes handicapées déploient de nouveaux moyens et dispositifs destinés aux élèves, à leurs parents, aux accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) et aux enseignants.
Rappelons quelques chiffres :
En 2018, 340 000 élèves en situation de handicap étaient scolarisés en milieu ordinaire et 166 000 disposaient d’un accompagnement humain, soit 6 fois plus qu’en 2006. Ils seront 23 500 nouveaux élèves à la rentrée 2019 et bénéficieront de l’appui de 4 500 nouveaux accompagnants (ETP). 70 000 enfants seront également scolarisés en unité d’enseignement médico-sociale ou sanitaire.
Les ministres l’ont rappelé : l’effort en matière de scolarisation de tous les enfants en situation de handicap est sans précédent, avec notamment des cellules d’écoute à l’œuvre dans chaque département pour répondre aux familles.
Un Comité national de suivi se réunira à l’automne pour établir un premier bilan, mesurer les progrès obtenus et identifier les points d’amélioration pour consolider la trajectoire du grand service public de l’école inclusive 2019-2022.
Lors de mes visites, la nouvelle organisation des services académiques sera mise en avant, avec notamment la mise en œuvre des pôles inclusifs d’accompagnement localisés – les PIAL. Ces pôles permettent une meilleure coordination des accompagnants par l’Éducation nationale et une plus grande souplesse dans la gestion de leur emploi du temps.
Dans le cadre de la Proposition de loi « consolidation du modèle français du don du sang », votée hier à l’Assemblée Nationale , nos opposants accusent les député LaREM de discrimination à l’encontre des hommes homosexuels.
C’est évidemment faux ! Ne tombons pas dans le piège des caricatures faciles ! Pour cela, revenons sur les termes du débat.
L’obligation d’abstinence au cours des douze derniers mois imposés aux hommes homosexuels pour donner leur sang apparaît trop restrictive et profondément stigmatisante. Non seulement, elle les prive de la possibilité d’accomplir un acte altruiste de citoyenneté, mais elle participe aussi à alimenter une confusion insupportable entre comportement à risque et orientation sexuelle.
Cependant, l’assouplissement de cette obligation ne doit pas relever de la loi mais du règlement afin d’assurer une meilleure réactivité en cas d’épidémie. C’est pourquoi la Ministre de la Santé Agnès Buzyn a pris l’engagement devant la représentation nationale de retirer par Arrêté le critère des douze mois d’abstinence. Cette promesse – que vous retrouvez dans la vidéo ci-dessus – est un progrès !
NB : Profitons-en pour rappeler qu’aujourd’hui, seulement 4% des Français donnent leur sang pour tous les autres ! Engageons-nous plus massivement en ce sens plutôt que de donner… des leçons !
Depuis 40 ans, le dépistage de l’autisme s’est beaucoup amélioré et a permis de diagnostiquer 700 000 français dont 200 000 enfants. Après une grande concertation nationale lancée en Juillet 2017 par le Président de la République, la stratégie nationale pour l’autisme a été présentée le 6 avril 2018 par le Premier Ministre Edouard Philippe et Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées.
Ce plan autisme innove en ne visant pas seulement le domaine médico-social mais en offrant une portée bien plus large, afin d’améliorer l’inclusion des personnes autistes dans notre société et en mettant l’accent sur la recherche, le dépistage, la scolarité et l’insertion professionnelle. Remettre la science au cœur de la politique de l’autisme, intervenir précocement auprès des enfants, rattraper le retard français en matière de scolarisation, soutenir la pleine citoyenneté des adultes, soutenir les familles et reconnaître leur expertise font partie des grands engagements de ce plan pour lequel seront consacrés 344 millions d’euros sur cinq ans. Le diagnostic interviendra le plus tôt possible pour penser l’accompagnement dès le plus jeune âge et d’ici 2021, chaque enfant de 3 ans devra être scolarisé, soit au sein d’un établissement spécialisé, soit en école maternelle classique avec l’accompagnement d’un auxiliaire de vie scolaire. L’inclusion passera aussi par l’accompagnement dans la vie adulte en proposant des logements adaptés et en aidant à l’insertion professionnelle.
Vous retrouverez toutes les informations utiles en suivant ce lien.
La France a aujourd’hui un très bon système de soins. Mais nous avons des progrès à faire en matière de prévention et de lutte contre les inégalités de santé. Par exemple, la différence d’espérance de vie entre les Français les plus modestes et les Français les plus aisés est de 13 ans pour les hommes et 8 ans pour les femmes. C’est une question de justice sociale.
La Ministre de la santé Agnès Buzyn a dévoilé en mars le Plan national de santé publique (Priorité Prévention). Il représente un investissement de 400 millions d’euros sur 5 ans et comporte 25 mesures parmi lesquelles :
Par ailleurs, le Gouvernement propose de conserver à la consommation de cannabis sa qualification de délit, mais de le sanctionner par une amende forfaitaire systématique pour mettre fin à l’ « hypocrisie » actuelle, qui prévoit une peine de prison difficilement applicable et disproportionnée plutôt qu’une sanction pécuniaire systématique et plus dissuasive. L’intégralité du produit de ces amendes sera reversée au financement de la prévention à destination des jeunes et des consommateurs des jeunes.
Enfin, dès la rentrée 2018, près de 50 000 étudiants en santé accompliront leur service sanitaire. C’était un engagement d’Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle pour que puisse se développer une véritable culture de la prévention.
Pour en savoir plus : cliquez ici
Les enjeux autour des EHPAD sont très nombreux, le modèle français de la prise en charge en institution des personnes âgées semble plus que jamais remis en cause et plus largement partagé celui du fonctionnement des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).
Les personnes âgées, les familles, et les professionnels sont depuis des années mobilisés pour faire évoluer la situation. Le Gouvernement en est conscient, et c’est pourquoi il a missionné ma collègue Monique Iborra, députée de la Haute-Garonne, qui a rédigé un rapport sur la mission d’information sur les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) avec Caroline Fiat, députée La France Insoumise de Meurthe-et-Moselle.
L’objectif est de prendre la pleine mesure du chantier qui doit se poursuivre autour de la question du vieillissement en général et des EHPAD en particulier :
Pour en savoir plus sur le rapport de Monique IBORRA et de Caroline FIAT sur les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) : http://www.assemblee-nationale.fr/15/rap-info/i0769.asp